Les sécheresses récurrentes des années 1970, la pratique de l'agriculture extensive, l'accroissement démographique qui a entraîné une surexploitation des terres et les changements climatiques ont conduit à une dégradation des sols qui constituent le capital de base pour la production de tous les pays de l'Afrique de l'Ouest. Un test de réhabilitation des terres dégradées a été mené dans un écosystème forestier dégradé au Burkina Faso en vue d'évaluer l'efficacité des techniques de conservation des eaux et des sols: Zaî et Cordons pierreux. Les paramètres chimiques et biologiques, le coefficient d'infiltration, la croissance et le rendement du sorgho et la diversité floristique ont été évalués et utilisés comme indicateurs de la bonne santé du sol. Les principaux résultats issus de l'étude montrent que les techniques testées ont impacté significativement les différents paramètres évalués. Ces résultats suggèrent qu'une réhabilitation des écosystèmes forestiers et des espaces agricoles dégradées est possible. Ce document s'adresse aux chercheurs, aux producteurs et aux décideurs qui s'intéressent à la problématique de la gestion durable des ressources naturelles.