La grande majorité de ce qui reste de la forêt atlantique est actuellement fragmentée, souvent isolée et sans critères de conservation ni plans d'expansion. De plus, cette mosaïque forestière est peu connue et étudiée, tant au niveau de la faune que de la flore, ce qui rend la préservation de ce biome encore plus difficile. L'objectif de cette étude était de combler une de ces lacunes. Pendant 14 mois, la présence de mammifères sauvages a été étudiée à l'aide de trois pièges photographiques dans un fragment de forêt semi-décidue saisonnière atlantique d'une superficie d'environ 145 hectares. Les résultats obtenus peuvent être qualifiés de surprenants en raison de la diversité observée, en particulier dans la famille des Félidés, et dénotent le besoin urgent d'études dans ce type d'environnement et, surtout, d'une manière consolidée de les protéger.