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La gestion des risques hydrométéorologiques constitue un défi majeur pour les agriculteurs, les éleveurs, les pêcheurs et tous ceux dont les moyens d'existences sont étroitement liés à l'environnement. Pour replacer les travaux scientifiques au sein de cette préoccupation, la présente étude vise à contribuer à la gestion des risques hydrométéorologiques dans la commune de Malanville. Plusieurs méthodes statistiques ont été appliquées pour caractériser les risques hydrométéorologiques sur la période de 1971-2010, notamment l'indice de précipitations standardisé et le modèle fréquentiel de…mehr

Produktbeschreibung
La gestion des risques hydrométéorologiques constitue un défi majeur pour les agriculteurs, les éleveurs, les pêcheurs et tous ceux dont les moyens d'existences sont étroitement liés à l'environnement. Pour replacer les travaux scientifiques au sein de cette préoccupation, la présente étude vise à contribuer à la gestion des risques hydrométéorologiques dans la commune de Malanville. Plusieurs méthodes statistiques ont été appliquées pour caractériser les risques hydrométéorologiques sur la période de 1971-2010, notamment l'indice de précipitations standardisé et le modèle fréquentiel de Gumbel. Les résultats issus des différentes analyses ont été obtenus grâce à l'adoption du cadre de gestion des risques, inspiré des recommandations du GIEC. L'analyse des résultats montre que la commune de Malanville est caractérisée par des sécheresses à des degrés divers dont 2,5 % de sécheresses extrêmes. De même, il est observé des inondations et des crues dont les durées de retour déterminent des probabilités d'occurrences qui varient respectivement de 30 % à 2 % et 30 à 1 %. Face aux conséquences perceptibles de ces risques, des mesures efficaces et un modèle de gestion ont été proposés.
Autorenporträt
Né à Savalou au Bénin, Abraham AYENA est diplômé de l¿Université d¿Abomey-Calavi. Poursuivant ses recherches dans le domaine de la gestion des risques et catastrophes, il entend de part ses résultats, contribuer à la préservation des moyens de subsistances des communautés les plus exposées aux effets néfastes des changements climatiques.