Suite à la 3ème révolution en biotechnologie qui est la biologie synthétique et l'accès libre à l'information dans le contexte géopolitique actuel, l'arme biologique devient une menace d'une nouvelle dimension pour l'usage terroriste. Des bactéries et des virus ont été modifiés génétiquement et même synthétisés de point zéro. Profitant de ce progrès scientifique, le domaine de la biodéfense essaie de gérer ce risque de santé publique, par l'installation de système de biosurveillance. Le laboratoire de microbiologie doit être prêt à de tels scénarii à la fois au niveau organisationnel qu'au niveau technique. Les méthodes d'identification des bactéries de haut potentiel d'utilisation en bioterrorisme sont généralement basées sur des méthodes d'orientation conventionnelles. De nouvelles approches se développent pour faciliter la tâche des premiers intervenants: les biocapteurs, ladiffusion Raman exaltée de surface, les «microarray», l'amplification de l'ADN isotherme, le séquençage de nouvelle génération, la protéomique. Les pays en voie de développement doivent se préparer à de telles menaces, en particulier renforcer les capacités des laboratoires de microbiologie.