Malgré les avancées considérables, la résistance aux antiviraux constitue aujourd'hui l'une des plus grave menaces pesant sur la santé mondiale. Les molécules de première ligne sont de plus en plus compromises, dernière évaluation de la résistance primaire datait en 2015. C'est pourquoi cet ouvrage a pour objectif d'évaluer la fréquence de virus résistants chez les personnes vih-1 positif initiant un premier traitement antirétroviral à Bamako, afin de pouvoir renseigné le programme national de prise en charge des patients vivant avec le VIH et l'étude multicentrique. Pour atteindre nos objectifs nous avons fait le génotypages suivant la méthode de l'ARNS et utiliser plusieurs algorithmes pour interpréter les séquences. Nos résultats ont indiqué une augmentation de la résistance primaire à 9,63 % et 18,52 % avec les algorithmes Stanford et ANRS, une prédominance du sous-type CRF02_AG avec plus de 80 % selon les algorithmes (ANRS, STANFORD et REGA). Des mutations de résistance pouvant entraîner une résistance aux molécules de la famille des INTI, INNTI, IP rendant le traitement de première intention non adapté à certains patients ont été observées et grande discordance a été observé.