Notre travail repose sur la valorisation du kaolin, des racines de la plante Calotropis procera et des noyaux de dattes de Feggous, des matériaux abondants dans la région du sud-ouest Algérien et les utiliser comme matériaux biosorbants pour la rétention de différents polluants inorganiques tels que les métaux lourds et organiques tels que les colorants (de type anionique et cationique). La démarche scientifique adoptée consiste à mener des expériences d'adsorption en système batch. Pour cela nous avons effectué des études expérimentales sur la cinétique et la thermodynamique d'adsorption en étudiant l'effet de certains paramètres importants influençant le pouvoir adsorbant du matériau utilisé, en particulier, le pH de la solution, la concentration initiale en polluant, le temps de contact et la température. Une modification dans la charge de l'espace interfoliaire du kaolin en utilisant un agent cationique ou anionique, est aussi employée pour étudier l'affinité du kaolin naturel et modifié vis-à-vis la charge de l'espèce polluante afin d'améliorer son utilisation dans le domaine des traitements des eaux.