Les établissements d'enseignement supérieur en sont venus à considérer la rétention des étudiants comme le seul mécanisme raisonnable de leur survie, et un nombre croissant d'entre eux se sont tournés vers des mesures leur permettant d'atténuer les taux de désistement des étudiants, toujours plus élevés et inquiétants. Les recherches montrent que plus de la moitié des étudiants entrant dans les universités américaines sont susceptibles de les quitter avant d'avoir terminé leur première année. On estime que les collèges et universités américains perdent environ un milliard de dollars par an en raison de l'attrition des étudiants en première année. La mondialisation, avec les changements socio-économiques, démographiques et technologiques qui l'accompagnent, a un impact important sur la main-d'oeuvre des pays et sur leurs établissements d'enseignement supérieur. Pour être compétitifs dans l'économie mondiale, les pays ont besoin d'une main-d'oeuvre plus instruite et plus qualifiée. Cette main-d'oeuvre doit être capable de s'adapter aux besoins d'environnements de travail mondiaux en évolution rapide et plus exigeants sur le plan technique. Aujourd'hui, six emplois sur dix exigent une éducation et une formation post-universitaires.