La recherche des solutions pour éradiquer les difficultés de l'entreprise passe par l'articulation de diverses interventions d'acteurs. Ainsi, le droit de l'Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du droit des Affaires (OHADA) dote le débiteur, les créanciers et les organes judiciaires de nombreuses prérogatives. Pourtant, le salarié semble être privé de réelles possibilités d'anticiper ou d'influencer le processus, alors qu'il est au plus fort degré intéressé par la pérennisation de l'entreprise. Le sentiment d'exclusion du processus pourrait démotiver le salarié et entacher ses performances; alors que son intégration dans la conception et la prise des décisions serait susceptible de développer un sentiment de solidarité d'une part avec les dirigeants, d'autre part avec les autres salariés. Lorsque l'entreprise connaît des difficultés, le dialogue qui s'ouvre à cet effet doit rassembler toutes les parties prenantes. Il faudrait fédérer toutes les énergies qui s'activent quotidiennement au service de l'entreprise. L'ouvrage propose une approche d'implémentation du dialogue social aussi bien dans la gestion quotidienne de l'entreprise que dans la résolution des crises.