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Alors que le droit à la santé est un droit universel, des inégalités de santé corrélées à la pauvreté persistent, voire s'aggravent. Pour tenter de dépasser cette difficulté, le législateur multiplie des textes spécifiques ayant pour objectif, direct ou indirect, de lutter contre la pauvreté en général et les inégalités de santé qui lui sont liées. La pauvreté s'étend, prenant des formes nouvelles. En tentant de s'y adapter, le législateur a ciblé des groupes (jeunes, travailleurs pauvres...) plus que des besoins, ce qui n'a ni amélioré ces inégalités de santé, ni réduit les dépenses de santé.…mehr

Produktbeschreibung
Alors que le droit à la santé est un droit universel, des inégalités de santé corrélées à la pauvreté persistent, voire s'aggravent. Pour tenter de dépasser cette difficulté, le législateur multiplie des textes spécifiques ayant pour objectif, direct ou indirect, de lutter contre la pauvreté en général et les inégalités de santé qui lui sont liées. La pauvreté s'étend, prenant des formes nouvelles. En tentant de s'y adapter, le législateur a ciblé des groupes (jeunes, travailleurs pauvres...) plus que des besoins, ce qui n'a ni amélioré ces inégalités de santé, ni réduit les dépenses de santé. Le ciblage de ces groupes, débouche sur un dispositif à trois niveaux : l'universel, le groupe, l'individu. Cette recherche a pour objet d'essayer de comprendre pourquoi malgré des dispositifs spécifiques de lutte contre la pauvreté et un coûteux système de protection sociale dit universel, les inégalités de santé demeurent. Par ailleurs, elle met en avant l'importance des « composantes sociales de la santé » qui, jointes aux mesures d'accès aux soins, contribuent à réduire ces inégalités, non seulement en faisant changer les comportements mais aussi en agissant sur les conditions de vie.
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Autorenporträt
a entrepris cette recherche avec sa double casquette de juriste et d'anthropologue. Elle est titulaire d'un doctorat en droit privé et droit international, préparé au Centre de Recherche « Droit, Sciences, Techniques » (UMR de droit comparé de l'Université de Paris 1-Panthéon-Sorbonne), sous la direction de Marie Angèle HERMITTE.