Le riz est l'une des céréales les plus cultivées au monde et constitue une source d'alimentation pour plus de la moitié de la population dans le monde. Parmi les différents facteurs abiotiques et biotiques restrictifs du rendement du riz en Afrique, les mauvaises herbes sont considérées comme un des plus importants. Malgré les efforts consentis par la communauté scientifique, force est de constater que les mauvaises herbes demeurent une contrainte majeure pour la riziculture africaine, qui occasionnent d'énormes pertes de rendement dans les zones rizicoles de beaucoup de pays africains dont le Bénin. Pour y faire face, il faut une bonne connaissance et les perceptions des paysans face aux mauvaises herbes. Cette étude s'est appuyée principalement sur une enquête menée auprès d'un échantillon de 23 paysans issus de cinq (05) villages choisis dans différentes zones agro-écologiques des deux communes de Dassa et de Glazoué. Les techniques d'étude documentaire, d'entretien individuel, d'observation et de groupe de discussion ont permis de collecter les données qui ont été traitées et analysées avec le logiciel NVivo 9.