Malgré les variations nationales dans les parts du produit intérieur brut attribuables aux services, à l'industrie manufacturière, à l'agriculture et à l'exploitation minière, dans la majorité des économies, la part des services est souvent supérieure à celle des trois autres composantes de l'activité économique combinées. Les arguments en faveur de la libéralisation du marché des services sont de plus en plus répandus. Ces arguments s'appliquent particulièrement aux services financiers, aux télécommunications et aux transports, qui sont des secteurs clés contribuant de manière significative au développement économique d'une nation. Cependant, les défis de la libéralisation du marché des services à la concurrence étrangère sont évidents. En outre, cette libéralisation implique un ensemble vaste et complexe de politiques, d'instruments réglementaires, d'institutions et de groupes d'intérêt, tant au niveau national qu'à l'étranger, dans les secteurs public et privé. Le Maroc a signé, ratifié et mis en oeuvre plusieurs accords de libre-échange et est engagé dans des discussions avec d'autres partenaires. C'est pourquoi les questions politiques qui concernent le marché des services gagnent en importance dans l'économie et la politique de commerce extérieur du Maroc. Ce document tente de présenter globalement certaines de ces caractéristiques.