Depuis, des dizaines d'années, le marché international évolue dans un nouvel univers, l'univers de l'euro, l'univers de la monnaie unique. Après une longue période de langueur, le marché bancaire et financier a témoigné, d'un remarquable dynamisme dans un contexte de crise économique plus ou moins larvée. Le paradoxe est moins évident qu'il n'y paraît de prime d'abord l'expansion bancaire et financière, restera en effet une ère de relative facilité ou l'insuffisance, voire l'absence de capitaux désireux de s'investir à long terme, poussait à la création monétaire avec son corolaire, le dérapage inflationniste. La gestion de la crise dans laquelle se sont enlisés tous les grands pays du monde, supposait une révision du modèle. Pour réaménager les structures économiques bancaires, voire sociale, le marché bancaire était un outil dont il fallait tirer parti, sinon, point de financement sain de liquidités bancaires, point de restructuration d'un appareil de production vieilli. La dureté des temps a ainsi redonné toute sa valeur à la contribution du marché bancaire au soutien de l'économie.