Les événements survenus lors de la crise militaro-politique ivoirienne ont souvent donné lieu à penser que les personnes et leurs biens sont en insécurité. Cette étude aborde particulièrement la question dans la métropole abidjanaise, en comparant les sentiments d'insécurité avant et après la crise, recueillis à l'aide d'un questionnaire, auprès d'un échantillon d'individus obtenu par choix raisonné à partir d'un plan factoriel. Il ressort que le sentiment d'insécurité a subi après la crise des changements significatifs dans plusieurs domaines. Ainsi, la plupart des individus après la crise craignent "toujours" d'être agressés, tandis que le matin et la journée sont devenus les moments perçus comme étant les plus dangereux.