Après Les Murailles de terre, nous découvrons dans La Terre en miettes le destin de la deuxième génération des Traoré, de la noble lignée des Bambara, bouleversée par le raz de marée islamiste animé par les Toucouleurs qui ont investi Ségou, en 1860. Une famille déchirée entre ses racines, l'Islam et bientôt le Catholicisme. La fatalité s'acharne sur un peuple et une culture, sans que la France du second Empire ne mesure la gravité des événements.
Cette geste, peuplée d'inoubliables figures de femmes, est tout à la fois un cri d'espoir, un chant d'agonie, un appel à la tolérance. Par sa puissance d'évocation, Ségou est à la mesure des terres du Sahel, une oeuvre portée par un souffle qui est la mémoire de l'Afrique, l'expression même de son âme.
Cette geste, peuplée d'inoubliables figures de femmes, est tout à la fois un cri d'espoir, un chant d'agonie, un appel à la tolérance. Par sa puissance d'évocation, Ségou est à la mesure des terres du Sahel, une oeuvre portée par un souffle qui est la mémoire de l'Afrique, l'expression même de son âme.