Conflits fonciers, assises coutumières et audiences judiciaires, voici désormais le quotidien des peuples forestiers du sud-est Ivoirien.Jusqüaux années 70, la terre agricole en Côte d¿Ivoire n¿avait pas de valeur marchande aux yeux des propriétaires terriens. Car, ces paysans étaient de braves agriculteurs qui ne jouissaient que du fruit de leurs efforts. Ils disaient : « La terre ne trahit jamais celui qui la met en valeur ». A cette terre était même vouée des cultes d¿adoration, des rituels interdisant en des endroits sa pénétration ordinaire. Voici l¿¿il avec lequel les ancêtres Abbey de la sous région de Tiassalé, venu d¿Agboville des environs du XVIIème siècle,regardaient leur patrimoine forestier. Hélas, de nos jours, forêts et terres agricoles ne sont plus observées pareillement. Elles ne sont plus objets de valeur, un trésor aux yeux de la jeunesse trempée dans le broutage foncier¿, la vente des terres faisant rappeler les guerres civiles entre Bété et Baoulé, Kroumen et Bakoué, Guéré et Burkinabé,etc.
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