Séroprévalence des piroplasmoses équines en France entre 1997 et 2005
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Les piroplasmoses équines sont dues à la multiplication des piroplasmes Babesia caballi ou Theileria equi. D'une importance médicale et économique capitale, ces affections sont présentes en France métropolitaine et dans les DOM-TOM depuis de nombreuses années. L'analyse des résultats des 18464 tests de réaction de fixation du complément effectués à l'AFSSA Alfort entre 1997 et 2005 a révélé une séroprévalence des piroplasmoses équines de 18,92 % en moyenne, dont 13,78 % de sérums équins positifs envers Theileria equi et 9,24 % de positifs envers Babesia caballi. Ces chiffre...
Les piroplasmoses équines sont dues à la multiplication des piroplasmes Babesia caballi ou Theileria equi. D'une importance médicale et économique capitale, ces affections sont présentes en France métropolitaine et dans les DOM-TOM depuis de nombreuses années. L'analyse des résultats des 18464 tests de réaction de fixation du complément effectués à l'AFSSA Alfort entre 1997 et 2005 a révélé une séroprévalence des piroplasmoses équines de 18,92 % en moyenne, dont 13,78 % de sérums équins positifs envers Theileria equi et 9,24 % de positifs envers Babesia caballi. Ces chiffres mettent en évidence une augmentation globale de la séroprévalence des piroplasmoses équines depuis 1973, aussi bien en ce qui concerne Babesia caballi que Theileria equi. Ces parasitoses sont rencontrées de façon enzootique (séroprévalence supérieure à 20 %) dans la majeure partie des régions françaises. La répartition géographique des affections à Babesia caballi et à Theileria equi demeure comparable de 1997 à 2005, avec une tendance à s'étendre vers le nord du pays, bien que celui-ci reste peu touché par ces parasitoses.
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