Le Burundi a besoin de stimuler les investisseurs étrangers pour qu'ils apportent non seulement les capitaux nécessaires à l'exploitation des opportunités existantes, mais également les technologies et les compétences inexistantes. La faiblesse de l'épargne intérieure oblige le pays de recourir à l'endettement intérieur et extérieur pour investir. Des mesures d'incitations ont été mises en place mais leur effet sur la stimulation des investissements étrangers reste faible. Le Burundi devrait analyser l'impact des exonérations accordées sur la croissance économique, la création d'emploi et les recettes fiscales payées par les bénéficiaires des exonérations, et ainsi orienter lesdites exonérations en fonction des secteurs prioritaires. Les résultats de notre recherche ont permis de montrer que le Burundi n'a pas de ressources non seulement pour faire face aux besoins de fonctionnement mais également pour réaliser les investissements en infrastructures. En plus, il a été observé queles mesures fiscales et administratives ont des effets sur la stimulation des investisseurs locaux mais peu d'effet sur la stimulation des investisseurs étrangers.