Le Tchad, à l'instar des autres pays sahéliens est très vulnérable à la variabilité et au changement climatique. Cette situation se caractérise par une baisse et accrue de la pluviométrie, une augmentation des températures observées depuis 1990 et une recrudescence des phénomènes météorologiques extrêmes. Ainsi, l'agriculture qui contribue à la consolidation de la sécurité alimentaire et à l'amélioration des conditions de vie de plus 80% de la population n'échappe pas à ses effets. D'où la mobilisation de plusieurs mécanismes ou des solutions de court terme, souvent peu durables afin de continuer à tirer profit de leur milieu.