Les infirmières postées sont sujettes à un sommeil de mauvaise qualité, ainsi qu'à des perturbations du rythme circadien, à une exposition accrue aux maladies virales et au stress. Cela peut modifier la composition des bactéries intestinales par le biais des hormones de stress, de l'inflammation et des perturbations autonomes. À leur tour, les bactéries intestinales libèrent des métabolites, des toxines et des neurohormones qui peuvent modifier le comportement alimentaire et l'humeur, ce que l'on appelle l'axe intestin-cerveau. Les bactéries intestinales peuvent également réguler négativement la réactivité au stress et le système immunitaire, ce que la supplémentation en probiotiques peut atténuer en offrant une méthode de manipulation du microbiote. L'objectif de cette étude est d'évaluer la relation possible entre le microbiote intestinal et le bien-être des infirmières en poste.