Le tacrolimus est le plus souvent utilisé en première ligne comme agent immunosuppresseur en transplantation d'organes solides. Peu d'études rapportent l'intérêt des échanges plasmatiques dans le surdosage en tacrolimus, molécule connue pour sa forte liaison protéique, son volume de distribution étendu, sa forte concentration intra-érythrocytaire et son hydrophobie. L'objectif de notre étude est de décrire l'apport de l'échange plasmatique chez 4 patients transplantés hépatiques ayant présenté un surdosage sévère en tacrolimus. Notre étude est une étude observationnelle, non randomisée, rétrospective, réalisée au Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse sur une période consécutive de 40 mois. Six patients transplantés hépatiques ont présenté un surdosage sévère en tacrolimus; parmi ceux-ci 4 ont bénéficié d'échanges plasmatiques sur cathéter de dialyse.