Un sous-gonflage d'un pneumatique accentue les risques d'éclatement et d'accidents, provoque une usure rapide et augmente la consommation de carburant. Il est donc important de développer des systèmes de surveillance de la pression des pneumatiques (SSPP). Une première approche, dite "directe", consistant à utiliser des capteurs de pression s'avère onéreuse et peu fiable. Les nouvelles générations de SSPP favorisent les méthodes "indirectes", sans capteurs de pression. La surveillance est assurée à partir des grandeurs physiques liées à la pression. L'approche basée sur la comparaison des vitesses angulaires des roues ne répond pas aux exigences concernant la chute de pression minimale que l'on doit détecter et le nombre de pneumatiques dégonflés détectables. Une solution fondée sur l'analyse spectrale des signaux de vitesses angulaires permet d'améliorer les performances mais présente un temps de convergence important. Le premier objectif de ce travail est donc de réduire le coût de calcul de ces algorithmes. Le deuxième objectif est de proposer des observateurs capables d'estimer des grandeurs qui dépendent de la pression (rayons effectifs et résistances au roulement des roues).