Les particules mises en cause dans les infections nosocomiales aéroportées proviennent de l'air extérieur et intérieur. Les normes conseillent de concevoir un bloc opératoire au risque lié à l'activité chirurgicale et d'assurer une surpression des salles. La présente recherche appliquée menée par un ingénieur du terrain au CCN à Saint Denis, sous la direction du professeur FRANGI de l'université Paris 7, traite la maîtrise du risque dans la prévention des Infection sur Site Opératoire en intégrant les grandeurs métrologiques liées à l'environnement. La démarche est d'installer des capteurs au bloc opératoire, reliés au réseau GTB et de surveiller les paramètres physiques du bloc. Le procédé permet au cadre hygiéniste de sortir un schéma environnemental d'une salle d'opération X, en un temps t, pour l'analyse des infections exogènes ou pour la validation des résultats d'aérobiocontamination. Ces données permettent au CLIN d'affirmer que le prélèvement qui a eu lieu telle date, à une heure H, ne bénéficiait pas des conditions optimales de la salle, et peut isoler (ou pas) l'influence de l'environnement dans l'analyse des ISO survenue et en connaitre la cause.
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