Selon les données empiriques et historiques disponibles, sociologiquement, l'agni est un sous-groupe Aka, lui-même dérivé du Twi "kan", sous-entendu le premier ou le leader. C'est donc un terme qui exprimerait l'antériorité de ce groupe par rapport aux autres groupes. Dans cette étude, l'auteur s'interroge sur le mécanisme de fonctionnement et d'agencement permettant la construction d'énoncés permissifs de l'agni. De fait, il s'avère qu'un énoncé verbal soit construit comme une projection inflexionnelle (IP), avec l'élément I[+temps], tête de la projection, devant supporter les éléments lexicaux de la conjugaison. A côté des énoncés verbaux simples, l'on note la présence d'énoncés non-verbaux, c'est-à-dire chargés du traits sémantiques I[-temps], et subdivisés en présentatif et identificatif. De l'analyse portant sur le liage, il ressort que les principes du liage concernent à la fois les catégories pleines et leurs pendants vides. Par ailleurs, il faut noter que ce livre s'adresse aussi bien aux étudiants qu'aux chercheurs. Bonne lecture...