La construction, en 2004, d'une route longeant la frontière orientale du PNBA, a largement facilité son accessibilité. L'ampleur des changements organisationnels apparaîtraient systématiquement avec l'ouverture de la route invite, à en première analyse de corrélation et d'interaction entre les infrastructures de transport et le changement du territoire. D'une part, la route a généré une croissance des flux tout en accentuant un phénomène de sédentarisation au sein du PNBA et de ses périphéries, difficile à maîtriser. D'autre part, elle a permis à la population locale une facilité d'accès aux services de base. Ainsi cette nouvelle situation provoque-t-elle aujourd'hui des réactions contradictoires :la crainte d'une dégradation de l'environnement et l'espoir d'améliorer le développement local. Nous proposons ce sujet au travers de trois domaines d'études :l'occupation de l'espace telle qu'elle se manifeste aujourd'hui au travers d'un système territorial particulier d'exploitation des ressources disponibles, les dynamiques de ce territoire soumis aux effets d'une infrastructure perturbatrice.