L'objet de ce travail de recherche est d'évaluer jusqu'à quelle mesure la taille permet de procurer un avantage en termes d'amélioration de performance dans les banques commerciales des pays en développement, et de déterminer quelle dimension semble être la plus favorable pour permettre à ces firmes de jouer efficacement le rôle qui leur est assigné sans compromettre la stabilité des systèmes bancaires dans ces pays. L'analyse a porté sur un échantillon de 402 banques commerciales de pays en développement sur une période de quatre années. Elle a montré que les conséquences des opérations de rapprochement entre firmes bancaires sont loin d'être évidentes sur la performance et la stabilité des secteurs bancaires de ces pays et que celles-ci souffrent de problèmes importants d'inefficience. Les résultats peuvent servir à informer les managers et dirigeants des banques sur les types et sources de gaspillages et aussi à orienter les stratégies et actions correctives des décideurs des politiques économiques et de restructuration vers les caractéristiques d'environnement qui doivent susciter leur intérêt en vue de promouvoir la performance de leurs systèmes financiers.