La culture indigène a évolué au fil du temps, ce qui ouvre la voie à un débat sur le régime juridique paradigmatique des terres indigènes et leur fonction dans les sociétés du XXIe siècle. Les innombrables possibilités de réalisation qu'offre le concept ouvert de développement durable nous permettent de repenser la division du travail, qui conserve désormais la composante socio-environnementale. Les peuples autochtones jouent un rôle de premier plan dans la gestion des ressources naturelles pour les générations actuelles et futures, mais il faut leur en donner les conditions, notamment du point de vue de l'autonomie économique et des droits de l'homme. Il s'agit là d'un facteur important pour l'établissement d'un dialogue interculturel sain basé sur la réciprocité.