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Les lignes de flux quantifiées, ou vortex, dans les cuprates supraconducteurs à haute température critique, sont, sur une large plage de densités et de températures, mis en mouvement par les seules fluctuations thermiques. Apparait alors une résistance électrique, néfaste pour la supraconductivité. Dans des matériaux très purs, la résistance apparait brutalement à une transition de phase thermodynamique, la "fusion du réseau de vortex". Ce livre résume nos connaissances des lignes de flux, ainsi que les techniques utilisées pour sonder leur propriétés. La structure lamellaire des cuprates est…mehr

Produktbeschreibung
Les lignes de flux quantifiées, ou vortex, dans les cuprates supraconducteurs à haute température critique, sont, sur une large plage de densités et de températures, mis en mouvement par les seules fluctuations thermiques. Apparait alors une résistance électrique, néfaste pour la supraconductivité. Dans des matériaux très purs, la résistance apparait brutalement à une transition de phase thermodynamique, la "fusion du réseau de vortex". Ce livre résume nos connaissances des lignes de flux, ainsi que les techniques utilisées pour sonder leur propriétés. La structure lamellaire des cuprates est largement abordée. Elle est mise à profit pour mesurer les excursions thermiques des vortex à l'approche de la fusion, ce qui permet d'en mieux comprendre le mécanisme. Enfin, l'effet des fluctuations thermiques permet aux vortex d'atteindre l'équilibre thermodynamique. La mesure de grandeurs comme l'aimantation et la chaleur spécifique donne alors accès à des quantités comme l'entropie configurationnelle des vortex et le potentiel d'interaction avec les impuretés du matériau. L'impact de ces grandeurs sur le diagramme de phases pour de différents degrés de désordre du matériau est traité.
Autorenporträt
Kees van der Beek, Directeur de Recherche au Centre National de la Recherche Scientifique, et enseignant à l''Ecole Polytechnique de Palaiseau, a reçu son doctorat de l''Université de Leyde (Pays-Bas) en 1992. Il a travaillé entre autres au Laboratoire National d''Argonne (U.S.A.) et à l''EPFL (Suisse).