Y Gododdin, c'est-à-dire Ceux du Gododdin, attribué au barde Aneirin, consiste en une longue déploration sur les trois cents guerriers tués à la bataille, peut-être mythique, de Catraeth (près d'Edimbourg) à la fin du VIe siècle (soit un demi-siècle après celle de Camlann qui clôt la légende arthurienne), une des dernières où les bretons, à l'exemple des trois cents Spartiates de Léonidas qui tinrent tête à Xérès aux Thermpyles, tentèrent en vain de s'opposer à l'expansion saxonne. Si cette épopée à la datation aléatoire (le seul manscrit connu date du XIIIe siècle, mais pourrait être la copie d'un plus ancien, sans doute du IXe siècle, soit deux siècles au moins avant notre Chanson de Roland) est relativement populaire en Grande-Bretagne, elle est à peu près inconnue en France. Ce livre n'en est en aucune façon la traduction : il ne se veut qu'un exercice d'admiration, une sorte d'imitation à la fois respectueuse et libre.
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