la fracture numérique au Cameroun reste et demeure un problème très peu solutionné. La politique nationale en matière de TIC, bien qu'existante, reste très peu mis en oeuvre. La conséquence qui en résulte est l'accès difficile à Internet et surtout la non maîtrise des outils par le grand nombre de Camerounais. Néanmoins, vu la faible implication de l'Etat dans la vulgarisation et l'appropriation des TIC, la société civile s'y est lancée pour contribuer, dans la mesure de ses moyens, à la diffusion et la vulgarisation des TIC. Cette vulgarisation se limite à la mise à disposition des populations de cybercafés et la formation à l'usage d'internet et surtout la bureautique. Cette action, bien que louable, n'a qu'un impact très faible dans le développement local et la fracture numérique reste un problème à résoudre.