Nous avons voulu démystifier le célèbre dicton "traduttore... tradittore". Personne ne veut trahir l'auteur de l'oeuvre qu'il traduit ; son travail consiste à transmettre les mêmes émotions, la même beauté et les mêmes sentiments de l'oeuvre originale dans la langue cible (LO) à sa traduction dans la langue cible (LM).L'objectif est de produire une traduction qui soit aussi fidèle que possible à l'original.Il arrive souvent que lorsque les traductions sont bâclées, que les sources originales ne sont pas consultées ou qu'aucun locuteur natif ne connaît la langue et la culture de l'oeuvre, des erreurs ou des omissions soient commises.Nous soulignons l'importance de connaître la culture du peuple dans lequel l'oeuvre a été conçue, l'époque à laquelle elle a été écrite, les personnages qui l'habitent. Il est également important de faire appel à un traducteur bilingue dont la langue maternelle est le LO, et à un autre traducteur bilingue dont la langue maternelle est le LM. L'idéal est le traducteur qui parle couramment les deux langues, qui a grandi et vécu dans les deux cultures, comme dans le cas des poètes chiliens/mapuches et de l'espagnol Ramón Buckley.Quelques exemples de traductions en chinois mandarin et en mapudungun, la langue du peuple mapuche du sud du Chili et de l'Argentine, sont inclus.