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Ce travail interroge l'existence d'un lien entre transfert d'eau et inégalité socioterritoriale. La réflexion s'appuie notamment sur les problèmes créés au niveau des zones donatrices d'eau et des zones réceptrices d'eau. Afin de vérifier cette hypothèse, nous avons analysé le projet de transfert d'eau du Barrage Sidi Salem (gouvernorat de Béja, Tunisie) au Périmètre de sauvegarde de Diar El Hojjej dans la région de Nabeul. Notre analyse révèle que les politiques de gestion de l'eau et les projets de transfert d'eau qui les accompagnent s'inscrivent dans le cadre d'une gestion centralisée des…mehr

Produktbeschreibung
Ce travail interroge l'existence d'un lien entre transfert d'eau et inégalité socioterritoriale. La réflexion s'appuie notamment sur les problèmes créés au niveau des zones donatrices d'eau et des zones réceptrices d'eau. Afin de vérifier cette hypothèse, nous avons analysé le projet de transfert d'eau du Barrage Sidi Salem (gouvernorat de Béja, Tunisie) au Périmètre de sauvegarde de Diar El Hojjej dans la région de Nabeul. Notre analyse révèle que les politiques de gestion de l'eau et les projets de transfert d'eau qui les accompagnent s'inscrivent dans le cadre d'une gestion centralisée des ressources hydrauliques qui vise l'atténuation du déséquilibre régional de la ressource en eau entre intérieur et littoral tunisien. L'eau étant un bien public, son transfert est considéré comme un instrument de solidarité nationale. Néanmoins ce programme de transfert d'eau a crée des nouveaux problèmes socioéconomiques et environnementaux. La réussite du projet de transfert d'eau reste relative, et notre étude de cas souligne la nécessité d'inscrire ce type de programme dans un cadre plus global, prenant en compte leurs implications à la fois pour les zones donatrices et bénéficiaires.
Autorenporträt
est ingénieure en Hydraulique et Aménagement (2009), a obtenu son master 2 recherche spécialité "Gestion Institution et Territoire de l'Eau" en 2010. Elle est actuellement doctorante à l¿Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne.