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Dans les années 1960 et 1970, les frontières issues de la colonisation représentaient pour les Etats africains, des obstacles à la libéralisation des échanges. C'est pourquoi, l'une des stratégies devant minimiser les coûts de production et de circulation des biens a été la promotion de l'intégration régionale. L'Afrique de l'Ouest a expérimenté trois organismes d'intégration dont l'Union du fleuve Mano en 1973. Son but était de promouvoir les échanges entre le Libéria et la Sierra-Léone. En 1980, la Guinée adhère à cet organisme, suivie en 2008 par la Côte d'Ivoire. Mais, au lieu d'opérer une…mehr

Produktbeschreibung
Dans les années 1960 et 1970, les frontières issues de la colonisation représentaient pour les Etats africains, des obstacles à la libéralisation des échanges. C'est pourquoi, l'une des stratégies devant minimiser les coûts de production et de circulation des biens a été la promotion de l'intégration régionale. L'Afrique de l'Ouest a expérimenté trois organismes d'intégration dont l'Union du fleuve Mano en 1973. Son but était de promouvoir les échanges entre le Libéria et la Sierra-Léone. En 1980, la Guinée adhère à cet organisme, suivie en 2008 par la Côte d'Ivoire. Mais, au lieu d'opérer une véritable libéralisation, les structures de l'UFM ont été biaisées. Ceci a provoqué une déconnexion entre les initiatives gouvernementales et les dynamiques populaires. Les programmes de construction des infrastructures et la promotion des échanges ont connu une phase de démarrage mais, vont échouer de 1973 à 2002. Mais, déterminés à réussir l'intégration, les Etats ont décidé de relancer les activités de cet organisme de nos jours.
Autorenporträt
Dr. Fodé Bangaly Keita est diplômé de l'Université de la sorbonne Paris Cité (Paris 7). Enseignant-chercheur à l'Université de Kindia, Guinée, il est spécialiste de l'histoire des relations internationales, du régionalisme politique et de l'histoire de l'Afrique.