TUBUNU est l'image d'un monde hanté par de faux arguments culturels et religieux, où l'on nargue un étranger albinos, venu conquérir au hasard de sa mission d'évangélisation un peuple reclus, dont le chef est imbu de paternalisme. Le séjour de l'albinos sera un temps opportun, pour la veuve noire SATOU de découvrir l'ailleurs, autour de TUBUNU : occasion pour cette dernière de vouloir rétablir l'état de ses droits, devant le patriarcat. Malheureusement pour elle, juste après la mort du chef, au moment où tout pouvait basculer, elle sera tuée. En parallèle, on trouvera les options de guidée politique non adéquate, basées sur le respect de la gérontocratie, le respect des traditions, et l'hypocrisie des hommes, dans des situations où ils sont juges et parties. Au delà, c'est une description très actuelle du monde post covid-19, des freins du développement endogène en Afrique, et de tant de batailles de différents ordres. Bref, en un mot le plus grand des conflits qui divisent le monde n'est que celui des consciences, ces dernières fondées sur des jugements désuets parce que préconçues.