Les relations politiques rétablies entre la Perse et la France à l'époque des Qâjârs, prépara le terrain pour l'influence culturelle des Français en Perse où ils fondèrent de nombreuses écoles dans ce pays. Par la suite, des étudiants persans furent envoyés en France, et l'école polytechnique et le centre de traduction furent fondés par l'État Qâjâr. Ce fut dans ce centre qu'on traduisit de nombreux ouvrages européens. Les idées progressistes, voire révolutionnaires, venant de l'Europe, et notamment de la France, ont donc envahi d'abord la prose et puis la poésie, donnant lieu à des _uvres sans précédent dans la littérature classique persane. Les écrivains persans ont tendu vers une plus grande simplicité de la prose. Elle atteignit ensuite son apogée avec Yéki boud-o yéki naboud, le recueil d'inspiration réaliste de l'écrivain Djamalzadeh qui, influencé à la fois par la littérature classique persane ainsi que Gobineau et Morier, combina les techniques narratives persanes et européennes et mit la qésséh millénaire persane sur une nouvelle voie ; ce qui lui permit d'aborder des thèmes socio-politiques et de traiter des questions qui se posaient réellement à la société.