Cette étude porte sur une comparaison du fonctionnement syntaxique des relatives en arabe et en français. L'attention est focalisée, principalement, dans le cas de la langue arabe, sur « LLadi » et ses dérivés dont les équivalents en langue française sont à la fois les pronoms relatifs simples et composés. Toutefois, pour des raisons de commodités méthodologiques, seuls « qui » et « que » sont pris en compte. Le travail s'est astreint à l'arabe et au français, deux langues éloignées l'une de l'autre tant au niveau morphosyntaxique qu'au niveau phonologique, vu leur appartenance respective aux familles Chamito-sémitique et Indo-Européenne. Ce travail consiste surtout à montrer que certains faits syntaxiques (la détermination, l'anaphore, l'adjectivisation ...), caractérisent la relative et lui apportent un éclaircissement certain. Par ailleurs, chez les anciens grammairiens arabes, la relative n'obéit à aucune systématisation ou souci de classification, en ce sens qu'ils traitent une question donnée tantôt d'un point de vue syntaxique, tantôt d'un point de vue sémantique. Aussi, leur entreprise comporte-t-elle un mélange de syntaxe, de sémantique et de logique.