L'étude de la variabilité pluviométrique au sein de la saison des pluies à partir des durées inter événementielles (épisodes secs) est très peu documentée en Afrique de l'Ouest (AO). Cette vision consiste à analyser les séquences sèches au cours de la saison des pluies, et l'intermittence Inter-évènementielle. L'intermittence est particulièrement importante en AO et notamment au Sahel. L'analyse des séquences sèches a plusieurs applications. Entre autre l'application agronomique, notamment l'impact des périodes sèches sur le développement de la plante et la prédiction des faux démarrages de la saison des pluies. L'apparition d'un événement pluvieux important et convectif entre fin avril et la dernière décade de juin ne veut pas dire que la mousson est établie. En outre une longue période sèche qui suit cet événement convectif a des impacts néfastes sur la plante au cours des stades de développement les plus sensible comme la floraison et la période de remplissage des grains. Les séquences sèches durant la saison des pluies, et après le démarrage de la mousson, influent aussi sur le cycle végétatif et le rendement agricole, pour cela on a intérêt aussi à modéliser ces durées.