Méthode:Nous avons réalisé une étude rétrospective de PSG et de dossiers médicaux de patients ayant une maladie de Parkinson idiopathique (MP) ou un syndrome parkinsonien dégénératif non idiopathique (SPNI)et se plaignant de troubles du sommeil. Les patients ont été subdivisés en 3 groupes: MP sans démence(MPI), MP plus démence(MPD),SPNI. Plusieures sub-analyses ont été réalisées. Résultats: Les données architecturales du sommeil des patients MPD étaient moins bien préservées que celles des autres groupes. Néanmoins, la différence était seulement significative pour la présence d'un syndrome d'apnées du sommeil(p=0.01) et pour l'efficience du sommeil(p=0.05).Les patients MPD étaient également plus âgées(p=0.01) que ceux des 2 autres groupes et présentaient plus d'hallucinations visuelles(HV)(p0.01). On n'a pas trouvé de lien entre entre la présence de trouble de comportement en sommeil paradoxal et la présence d'HV.Les données PSG étaient incapables de prévoir l'apparition ultérieure d'un syndrome démentiel.Conclusion:Les perturbations du sommeil ne permettent pas de différencier les MPI des SPNI ni de prévoir l'évolution de la maladie.