Le territoire de la république du Congo dispose d'un important couvert forestier estimé à 22 471 271 hectares, soit environ 65% du territoire national (ACTED, 2012). Ces forêts regorgent d'immenses richesses qui contribuent au développement économique et social du pays (ACTED, 2012). Les plantes alimentaires " sauvages " ou " récoltes cachées ", appelées en République du Congo " produits forestiers accessoires " d'après le Décret No. 2002-437 du 31.12.2002 constituent un groupe important de ces richesses, qui font l'objet d'une exploitation et d'une commercialisation intenses dans le pays. Depuis quelques années, les plantes alimentaires sauvages constituent une préoccupation majeure pour les pays d'Afrique Centrale et leurs partenaires en général, et pour le Congo en particulier. C'est dans cette optique que plusieurs rencontres ont été organisées, et des projets sous-régionaux conduites (Loumeto, 2010). De nombreux travaux ont été initiés par les pouvoirs publics et les acteursnon-étatiques à travers des projets sous-régionaux ou nationaux les rapports de synthèse d'une part, et des études sectorielles d'autre part.