Deux ans après le départ de Ben Ali, la fissure entre l'idéal révolutionnaire et le désenchantement démocratique semble croissante. L'auteur y voit trois raisons : les comptes ne sont pas soldés avec le passé de l'ère Bourguiba, l'arrivée d'Ennahda a réveillé des spectres enfouis, la différenciation entre les côtes et les provinces intérieures apparaît comme une structure sociale discriminante bien antérieure aux années Ben Ali. Si la révolution tunisienne a bien ouvert sur de nouveaux possibles, ses fractures présentes sont aussi ancrées dans les paradigmes passés.
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