L'exécrable et frémissante histoire est relatée avec une efficacité dramatique créatrice du personnage en injuriant démesurément de la rue l'individu invisiblement muet pour lui porter un malpropre mépris dénué de toute estime. Aussi le rythme du récit est promptement fougueux, tout entier traversé par le courant cosmique générateur de l'univers, de la semence, des hommes, du sang et de la folie meurtrière. Le courant suprême serait certes celui du verbe ; car seule une vigilance sagacement acérée et aiguisée exercerait une surveillance avérée, sans relâche du verbe.