Le discours de haine touche à des questions contestées de dignité, de liberté d'expression, de liberté et de démocratie. On peut donc affirmer qu'il existe un conflit entre le droit de défendre librement une idée, aussi déplaisante soit-elle, et le droit de ne pas être victime de préjugés et de discrimination. Dans certaines circonstances, la parole est restreinte et le droit à la non-discrimination est préféré à la liberté d'expression. Le discours de haine a été utilisé invariablement pour signifier une expression qui est abusive, insultante, intimidante, harcelante ou qui incite à la violence, à la haine, à la discrimination contre un groupe identifié par des caractéristiques telles que la race, la religion, le lieu de naissance, la résidence, la région, la langue, la caste, la communauté, l'orientation sexuelle ou les convictions personnelles. La méthodologie adoptée dans ce document est doctrinale. Des sources primaires et secondaires ont été utilisées pour la réalisation de ce document. La conclusion de ce document est qu'à l'exception du Nigéria, divers pays du monde ont adopté des mesures pour faire face aux discours de haine et autres questions connexes.