Cette étude part du principe qu'il existe une relation significative entre le changement de régime et la promotion et la protection des droits de l'homme. Depuis que le Ghana est revenu à l'ordre constitutionnel en 1992 en établissant la quatrième République, le bilan du pays en matière de droits de l'homme a été relativement décevant au cours des premières années de régime constitutionnel sous le Congrès national démocratique (NDC) dirigé par J.J Rawlings. Avec l'alternance au pouvoir en 2001, le gouvernement du Nouveau Parti Patriotique (NPP) dirigé par J.A Kufuor a beaucoup attendu du gouvernement qu'il améliore le bilan du pays en matière de droits de l'homme. Le gouvernement Kufuor s'est donc vanté de son bilan en matière de droits de l'homme. Ce livre examine donc de manière synoptique la mesure dans laquelle les droits de l'homme ont été promus et protégés sous l'administration Kufuor (2001-2008). L'étude fait valoir que malgré l'amélioration des droits de l'homme sous le régime Kufuor, il y avait encore des cas d'abus et de violations des droits de l'homme par les institutions étatiques. Les progrès de l'administration Kufuor en termes de droits de l'homme ont établi une bonne base pour les gouvernements successifs afin d'assurer la promotion et la protection des droits de l'homme.
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