Dans un monde caractérisé par une seule exigence: l'innovation,celle-ci requérant toujours plus de division du travail, d'expertise et de connaissances, la concurrence entre les acteurs atteint un tel niveau qu'elle exige un investissement total de chacun dans les ressources stratégiques à la source de cette innovation. Face à un marché déficient dans la régulation de ces mêmes ressources, les agents doivent investir massivement dans leur capital humain mais aussi et complémentairement dans les relations, les réseaux, le commun,autrement dit le capital social. Mais le concept de capital social reste encore aujourd'hui sous conceptualisé et l'objet de profondes controverses. C'est pour faire avancer la connaissance sur ce thème et combler le fossé abyssal entre praxis et théorie, que l'auteur publie les résultats de sa thèse. Après une étude approfondie de la littérature internationale sur le capital social et une analyse critique de l'état de sa théorisation en économie,il propose un cadre théorique de conceptualisation du capital social réticulaire fondé sur trois notions clés: la relation, la dette, le réseau, dans le contexe d'émergence d'une économie fondée sur la connaissance.