L'augmentation du nombre de meurtres et de suicides est l'un des éléments les plus visibles des changements sociaux survenus en Jamaïque ces dernières années (de 2014 à aujourd'hui). De nombreuses personnes considèrent cela comme une indication de perturbations éthiques et sociales qui risquent d'endommager les fondements de la société elle-même. Alors qu'il existe un ensemble croissant de connaissances sur les meurtres/suicides en relation avec les auteurs et les facteurs qui contribuent à l'acte, nous en savons très peu sur l'attachement insécurisant dans le développement précoce de ces hommes et comment il contribue à l'augmentation des taux de meurtre/suicide au sein des forces de sécurité en Jamaïque. L'objectif de la recherche était de recueillir les perceptions des praticiens sociaux et des forces de sécurité sur la question du meurtre/suicide. En outre, il s'agissait d'étudier si l'attachement insécurisant vécu au cours du développement précoce influence ou contribue à cette forme de violence domestique et de meurtre, puis d'examiner comment les forces de sécurité se perçoivent elles-mêmes, leurs relations, leurs attentes et leur environnement de travail. Enfin, ajouter à la littérature limitée dans ce domaine spécifique.