L'étude cherche à comprendre comment l'Église du Nouveau Testament a fonctionné puisqu'elle était constituée de Juifs, de Romains et de Grecs sur la base d'une croyance commune en Christ dans une situation multiculturelle. Cette étude réfléchit aux raisons pour lesquelles l'Église presbytérienne d'Afrique centrale (CCAP) contemporaine au Malawi souffre de divisions sur la base de l'appartenance ethnique, alors que ce n'était pas un problème dans l'Église du Nouveau Testament. L'étude s'appuie sur deux réalités : d'une part, l'Église CCAP du Malawi est divisée par l'appartenance ethnique et, d'autre part, l'Église du Nouveau Testament est une communauté pluraliste. Dans l'Église du Nouveau Testament, le défi consistait à résoudre les tensions linguistiques, d'une part entre les croyants juifs et ceux de la diaspora, et d'autre part les hostilités culturelles entre les croyants juifs et les païens concernant l'application des lois juives sur le sabbat, le culte et les coutumes traditionnelles. Dans l'Église contemporaine, les gens sont confrontés à un grave dilemme lorsqu'ils s'efforcent de comprendre les règles archaïques de l'Église dans leur propre contexte. Dans la perspective réformée, le Christ est le seul chef de l'Église et c'est lui qui la gouverne ; l'objectif de l'ordre ecclésiastique est de servir l'Église.