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Une réflexion consacrée à l histoire de l industrie électro-mécanique française met en évidence, le cas exemplaire de la Société Alstom. A l origine Als-Thom (contraction d " Alsa-cienne " et " Thom-son "), cette société naît de la fusion en 1928, d une partie des activités de la Société Alsacienne de Constructions Mécaniques (localisées à Mulhouse puis à Belfort), spécialiste de la construction de locomotives, et de la Compagnie française Thomson-Houston (société franco-américaine spécialiste des équipements de traction électrique et de la construction électro-mécanique). Alsthom s affirme…mehr

Produktbeschreibung
Une réflexion consacrée à l histoire de l industrie électro-mécanique française met en évidence, le cas exemplaire de la Société Alstom. A l origine Als-Thom (contraction d " Alsa-cienne " et " Thom-son "), cette société naît de la fusion en 1928, d une partie des activités de la Société Alsacienne de Constructions Mécaniques (localisées à Mulhouse puis à Belfort), spécialiste de la construction de locomotives, et de la Compagnie française Thomson-Houston (société franco-américaine spécialiste des équipements de traction électrique et de la construction électro-mécanique). Alsthom s affirme ainsi dès sa création, comme la plus importante entreprise de constructions électrotechniques en France, dans un domaine d activités en plein essor. Quelles sont les spécificités de ce secteur à l implantation récente, vues à travers le prisme d Alsthom, dans un contexte de retard hexagonal à la fin des années 1920, comparé au marché allemand ? Quels sont les rapports entretenus entre différents groupes protagonistes dans le cadre de cette fusion ? Quelle place la société Alsthom a-t-elle réellement occupé dans l après-guerre, autour de nombreux grands projets industriels, dans ce secteur de pointe. Tel est l objet de cette étude historico-économique.
Autorenporträt
Né le 5 août 1982 à Paris (8e), Julien David est titulaire d'un Master en histoire contemporaine économique, obtenu à l'Université Paris-Sorbonne (PARIS-IV) en 2008, sous la direction de Dominique Barjot. Ce manuscrit est tiré de son mémoire de fin d'études.