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L'hypothèse du liage temporel par synchronie permet d'expliquer comment différentes structures du cerveau peuvent établir entre elles un lien fonctionnel, en rapport avec une fonction cognitive. Nous avons développé un modèle de réseau de neurones impulsionnels, dont la topologie est modifiée par un algorithme évolutionniste. L'utilisation du neurone impulsionnel, ayant la propriété de détection de synchronie, permet l'émergence de la synchronisation neuronale à large-échelle. Les propriétés du réseau de neurones ne sont pas prises en compte dans le calcul de la performance, mais sont étudiées…mehr

Produktbeschreibung
L'hypothèse du liage temporel par synchronie permet d'expliquer comment différentes structures du cerveau peuvent établir entre elles un lien fonctionnel, en rapport avec une fonction cognitive. Nous avons développé un modèle de réseau de neurones impulsionnels, dont la topologie est modifiée par un algorithme évolutionniste. L'utilisation du neurone impulsionnel, ayant la propriété de détection de synchronie, permet l'émergence de la synchronisation neuronale à large-échelle. Les propriétés du réseau de neurones ne sont pas prises en compte dans le calcul de la performance, mais sont étudiées a posteriori, en comparant les individus avant et après évolution. Grâce aux outils de la théorie des réseaux complexes, nous montrons l'émergence d'un certain nombre de propriétés topologiques, notamment la propriété de réseau "petit-monde". Au niveau de la dynamique, la propriété de synchronisation neuronale à large-échelle, résultant de la présentation d'un stimulus, est présente chez les individus évolués. Le modèle montre que l'on peut construire des réseaux de neurones basés sur l'hypothèse du liage temporel en ayant recours à l'évolution artificielle.
Autorenporträt
David Meunier est ingénieur de l''École Centrale de Lyon, et a effectué un Master Recherche et un Doctorat en Sciences Cognitives à Université Lumière Lyon 2. Il a ensuite travaillé à l''Université de Cambridge comme post-doctorant, tout d''abord au "Behavioural and Clinical Neuroscience Institute", puis au "Centre for Speech, Language and the Brain".