A l'instar des autres villes Africaines en général et de la Côte d'Ivoire en particulier, les villes de Bouaké et de Katiola, ont connu un processus d'urbanisation rapide. Face à ce processus d'urbanisation, les villes de Bouaké et Katiola traversent une crise multiforme. Elle se traduit par le non-respect du PUD, une démographie en nette progression, une pollution environnementale accrue (dépôt sauvage des ordures ménagères dans les différents quartiers, des décharges non contrôlées et les rejets d'eaux usées, l'enherbement dans la quasi-totalité des espaces non mis en valeur, la pollution atmosphérique et sonore dans la ville). Face cet état de lieu. L'Etat à travers ses structures représentées dans les villes de Bouaké et Katiola, doit définir un programme de gestion concertée, qui permettrait de réaliser un véritable plan d'action et une meilleure adéquation du système, l'organisation et la vulgarisation des textes relatifs à la protection de l'environnement et surtout celui " du principe du pollueur-payeur " à travers une taxe proportionnelle. Il faudrait veiller à leur application efficace, c'est à ce prix que l'on pourra gérer de façon durable les problèmes environnementaux