Aujourd'hui le problème de la pollution atmosphérique se pose avec acuité dans les villes africaines du fait du changement de nos modes de consommation. Bien que Lomé ne soit pas une ville très industrialisée, les activités de quelques usines et la prolifération des véhicules à deux roues suivies de l'augmentation du parc automobile d'occasion (91% du parc est vieux de plus de 5 ans) contribuent à la pollution. Par ailleurs, les habitants produisent des déchets qui sont enfouis où incinérés à ciel ouvert. Ces pratiques dissipent d'importantes quantités de polluants dans l'atmosphère. En 2015, cette pollution est responsable des accidents vasculaires cérébraux (34%), des broncho-pneumopathies chroniques obstructives, (22%) et des pneumonies (12%). Il est donc lucide que la morbidité cardiovasculaire et pulmonaire est importante mais le rapprochement reste difficile en raison du nombre très restreint de spécialistes, de l'insuffisance des infrastructures et équipements de la prise en charge. Si la pollution atmosphérique opère comme cause ou accélérateur de ces maladies, il est impératif de prendre des dispositions pour venir à bout de ce fléau qui détériore l'environnement.