En faune sauvage, le recours à l'immobilisation pharmacologique comporte des risques : affections liées au décubitus prolongé, difficulté de réintégration à un groupe, risque accru de prédation... À l'heure actuelle en France, afin d'inverser la sédation et l'immobilisation des animaux de parcs zoologiques, le vétérinaire dispose de trois catégories de médicaments : les antagonistes alpha2-adrénergiques, les antagonistes opioïdes et les antagonistes des benzodiazépines. Ces médicaments permettent d'inverser ou d'alléger les effets sédatifs ainsi que les effets indésirables associés à l'immobilisation, autorisant en outre une réintroduction plus rapide de l'animal dans son environnement. Ce travail bibliographique fait la synthèse des différents antagonistes utilisés en faune sauvage, leurs emplois, leurs indications et contre-indications, leur mode d'administration et dose en fonction de l'espèce.